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Agrégation de l'Ecole Normale Supérieure

Élève brillant dans l'un des collèges-lycées de Castres, il est remarqué par Félix Deltour, inspecteur général, qui convainc ses parents de lui permettre de poursuivre des études dans les institutions de l'« élitisme républicain », alors qu'ils envisageaient initialement pour lui une carrière dans l'administration des postes.

Lauréat du concours général en latin, il bénéficie d'une bourse obtenue grâce à l’inspecteur, qui lui permet de se préparer, à Paris, pour l'École normale supérieure, d'abord au collège Sainte-Barbe puis au lycée Louis-le-Grand. Véritable incarnation de la méritocratie républicaine, il est admis en 1878 en tête du concours de l'École normale supérieure en philosophie, surpassant Henri Bergson. En 1881, il se classe troisième à l'agrégation de philosophie, derrière Paul Lesbazeilles et Henri Bergson, et devant Gustave Belot.